De plusieurs façons, il nous a été permis de constater que
le monde des affaires et la religion pouvaient
cohabiter et même profiter l’un de l’autre. Je pense aux billets sur le tourisme religieux au
Québec, sur les facteurs clés de succès des communautés amish, sur la pâtisserie gérée
par un bouddhiste, etc.
Peu importe de quelle manière elle est abordée, la religion
suscite de nombreux débats, et ce, à travers le monde. Reliée au concept des
affaires mais aussi à celui de la politique, l’influence religieuse peut être
forte ou faible, négative ou positive. Dans la plupart des cas qu’il nous a été
possible d’observer à travers ce blogue, des dilemmes éthiques en sont à la
base. L’éthique est propre à chacun. Par exemple, le débat opposant les
entreprises religieuses et le gouvernement Obama quant à l’ «Obamacare»
démontre que l’éthique de ces entreprises réside dans leur croyance que la
contraception et l’avortement sont des pratiques illégitimes. On peut être d’accord
ou non, ces groupes sont guidés par certaines croyances et valeurs morales
issues de la religion chrétienne, qui constituent leur éthique. Tant que ces
groupes seront convaincus de leur responsabilité à soutenir cette cause et seront
guidés par leurs valeurs et croyances, il sera difficile de les faire changer d’idée.
La même question éthique peut être observée avec le débat autour de « feu »
la Charte des valeurs québécoises.
Au fond, qui détient la vérité?
Il y a autant d’éthiques qu’il existe d’individus sur cette
terre. Certes, chaque religion comporte des valeurs communes et des guides de
comportement collectifs. Toutefois, il faut aussi prendre en considération les
valeurs et les comportements personnels. Ainsi, bien qu’une entreprise soit
implantée dans un milieu fortement influencé par la religion, il reste que chaque
employé, chaque cadre agit selon des intérêts propres. Il est donc ardu de concilier
toutes les visions, toutes les éthiques.
Comment s’y retrouver?
La tolérance mutuelle est une
valeur que chacun peut cultiver, peu importe ses croyances, peu importe sa
religion. Être conscient que l’on ne détient pas nécessairement la vérité et qu’il
existe une multitude de façons de penser est un bon pas vers la tolérance
mutuelle. Je ne dis pas que tout le monde doit avoir la même opinion; les
débats sont nécessaires au bon fonctionnement d’une société. Je crois
simplement que l’on gagnerait à prendre en considération les opinions de l’autre,
même si ses valeurs ne sont pas du tout rattachées aux nôtres.
«La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais
tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles
différents.» - Ghandi
Laurance
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