Dans le cadre du cours Relations humaines dans les affaires internationales, j’ai eu la chance de travailler dans un blog traitant d’un sujet passionnant, soit le lien entre le monde des affaires et la religion. J’ai décidé d’aborder des sujets traitants des deux côtés de la médaille, soit la religion en tant que source de motivation et de contrainte.
L’influence de la religion sur la publicité des compagnies
Dans les commentaires de mon article, qui présentait différentes adaptation de produits ou publicités afin de servir un marché pratiquant une culture différente d’une compagnie multinationale, on a mentionné à quelques reprises à quel point la religion est un terrain glissant pour une entreprise. Après tout, on dit souvent que la politique et la religion sont les sujets les plus épineux et qu’il vaut mieux éviter d’en discuter avec des inconnus. L’adaptation des produits ou publicités aux diverses cultures et religion, bien qu’essentielle selon moi, peut engendrer des perceptions négatives et il est essentiel pour une compagnie de savoir bien gérer ces risques. Cela peut se traduire par l’implémentation d’un marketing mix efficace, mais surtout l’évaluation des retombées sur l’image générale. Je crois que comme le cas de McDonald’s, une compagnie devrait avoir une image de marque mondiale, mais agir localement (‘‘think global, act local’’).
L’analyse de la motivation entrepreneuriale de la pâtisserie Greyston a permis de voir que la religion peut être utilisée de façon créatrice, plutôt que de représenter une embuche pour les compagnies. Le cas du moine bouddhiste rappelle qu’il est possible pour une entreprise d’avoir le profit et l’harmonie de son environnement en tête lors de la création et l’opération d’une entreprise. Son plan d’affaires est d’ailleurs basé sur le mandala, un cercle bouddhiste qui représente l’interrelation de quatre composantes : le corps, le cœur, le mental et l’esprit. Celles-ci sont analysées du point de vue de ses employés et du bien-être économique de la compagnie. Elle a notamment excellé dans ces deux aspects, en permettant à ses employés de s’épanouir tout en étant performants et générateurs de revenus, une combinaison de facteurs que l’on croit souvent inconciliables lors de l’embauche de salariés ayant eu de grandes difficultés personnelles au cours de leur vie.
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