Il nous a été permis de partager différents thèmes au sein
de ce blogue aux sujets variés. Tout au long de ce projet, nous avons eu une
belle participation et contribution de toute notre équipe, ce qui a permis de
donner un angle intéressant aux différents billets.
J’ai publié pour ma part deux billets : le premier
portant sur les moines thaïlandais et leur nouveau mode de consommation
moderne, qui comme la société dans laquelle nous vivons, ont de plus en plus
des habitudes de consommation à « l’occidentale », avec des goûts
davantage matérialistes qui vont un peu à l’encontre de leur vœu de frugalité.
Ce désir de consommation se veut une entrave à leur spiritualité et à leur dévouement. On assiste ainsi à plusieurs scandales touchant des moines bouddhistes se livrant à des activités réprobatrices (consommation d’alcool, de biens luxueux, possession de drogue, fraudes, etc). Face à cette crise, la communauté sangha cherche des solutions pour empêcher le déclin du bouddhisme et pour ranimer la dévotion religieuse. L’enjeu est donc le suivant, si les communautés monastiques ne font rien, leur nombre de fidèles et moines continuera de diminuer face aux tentations de la vie moderne, il leur faut donc s’adapter au nouveau mode de vie accéléré. Par exemple, celles-ci pourraient chercher à s’intégrer aux réseaux sociaux/nouveaux médias et adopter une relation plus dynamique avec les croyants, le tout sans renier les valeurs fondamentales sur lesquelles le bouddhisme repose. Bien que la Thaïlande soit l’un des pays d’Asie du Sud-Est davantage occidentalisés, on peut aussi se poser la question sur l’avenir des autres communautés sangha dans les pays voisins, où le bouddhisme est très fort (tel que je l’ai mentionné dans mon commentaire sur la Birmanie). Bien sûr, une ère de développement pour un pays n’équivaut pas nécessairement à une extinction des pratiques religieuses. Un exemple est le Japon, pays riche et ultramoderne, et qui pourtant renferme les école de bouddhisme les plus traditionnelles et où les Japonais continuent de fréquenter les monastères afin de renouer avec les traditions et de ce que l’on peut qualifier de « retour aux sources ». (1)
Ce désir de consommation se veut une entrave à leur spiritualité et à leur dévouement. On assiste ainsi à plusieurs scandales touchant des moines bouddhistes se livrant à des activités réprobatrices (consommation d’alcool, de biens luxueux, possession de drogue, fraudes, etc). Face à cette crise, la communauté sangha cherche des solutions pour empêcher le déclin du bouddhisme et pour ranimer la dévotion religieuse. L’enjeu est donc le suivant, si les communautés monastiques ne font rien, leur nombre de fidèles et moines continuera de diminuer face aux tentations de la vie moderne, il leur faut donc s’adapter au nouveau mode de vie accéléré. Par exemple, celles-ci pourraient chercher à s’intégrer aux réseaux sociaux/nouveaux médias et adopter une relation plus dynamique avec les croyants, le tout sans renier les valeurs fondamentales sur lesquelles le bouddhisme repose. Bien que la Thaïlande soit l’un des pays d’Asie du Sud-Est davantage occidentalisés, on peut aussi se poser la question sur l’avenir des autres communautés sangha dans les pays voisins, où le bouddhisme est très fort (tel que je l’ai mentionné dans mon commentaire sur la Birmanie). Bien sûr, une ère de développement pour un pays n’équivaut pas nécessairement à une extinction des pratiques religieuses. Un exemple est le Japon, pays riche et ultramoderne, et qui pourtant renferme les école de bouddhisme les plus traditionnelles et où les Japonais continuent de fréquenter les monastères afin de renouer avec les traditions et de ce que l’on peut qualifier de « retour aux sources ». (1)
Mon deuxième billet traite des pratiques du candomblé
brésilien et de ses bénéfices dans le milieu de travail. Suite à une étude
réalisée dans le secteur hôtelier dans l’État de Bahia, au Brésil, plusieurs
caractéristiques se sont dégagées des travailleurs pratiquant le candomblé tel
un stress réduit, un respect de l’équité des sexes, de la loyauté, une cohésion
dans le travail d’équipe, etc. Une
collègue a permis d’approfondir le sujet en commentant et rajoutant des
analyses qui abordent le lien de corrélation entre la religiosité d’un individu
et sa personnalité. Je crois en effet qu’il existe bel et bien un lien puisque
la religion d’une personne influence ses croyances et ses valeurs; et donc qui
elle est, comment elle interagit dans son environnement, ainsi de suite. Il
serait intéressant d’aller plus loin encore dans l’analyse du candomblé
brésilien. Par exemple, le Brésil étant un pays considéré comme davantage
machiste et patriarcal (2), comment cette religion affecte-t-elle cette société
lorsque l’on connaît la place privilégiée et le rôle prédominant qu’ont les
femmes selon le candomblé?
(1) « Le
bouddhisme au Japon », dans les Grandes Religions, disponible en ligne à
l’adresse suivante : http://ilmsil.free.fr/branche6/les_grandes_religions/628Religions_Asie/Bouddhisme/Bouddhisme07Lebouddhismeaujapon.htm,
(dernière consultation le 22 avril 2014).
(2) Ana Cristina Campos, « Cultura machista esta
impregnada na socideade brasileira, diz sociologica » dans EBC Agência
Brasil, disponible en ligne à l’adresse suivante : http://agenciabrasil.ebc.com.br/geral/noticia/2014-03/pesquisa-do-ipea-comprova-que-cultura-machista-esta-impregnada-na-sociedade,
(dernière consultation le 23 avril 2014).
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