Savez vous ce qu’est l’attrait touristique #1 au Québec ? Ce sont les quatre sanctuaires catholiques de pèlerinage ! Vous ne le saviez peut-être pas, mais le tourisme religieux attire près de trois millions de visiteurs par année, ce qui lui donne le titre de l’industrie touristique avec le taux de fréquentation le plus élevé de la province.
 |
| Basilique Sainte-Anne de Beaupré |
« La définition du tourisme religieux dépasse largement celle du pèlerin vaillant qui se dévoue pieusement et monte à genoux les marches de l’Oratoire Saint-Joseph. Il englobe tout déplacement qui engendre un voyage dont la motivation est religieuse, explique d’entrée de jeu Siham Jamaa, analyste au Réseau de veille en tourisme à la Chaire de tourisme Transat ESG UQAM » [1] Certains touristes sont attirés par l’architecture et la beauté des lieux, pour d’autres, c’est la foi qui les motive.
Sanctuaires du Québec
Sur les cinq sanctuaires présents au Canada, 4 se situent au Québec,
1. L’oratoire Saint-Joseph, le plus visité, à Montréal
2. Le Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré
3. Notre-Dame-du-Cap, à Cap-de-la-Madeleine
4. L'Ermitage Saint-Antoine, de Lac-Bouchette
L’oratoire Saint-Joseph, attire environ 1,8 million de visiteurs par année, c’est le sanctuaire le plus visité de la province. Envions 10 000 lampions et lampes votives brulent dans ce bâtiment dont la construction c’est achevée en 1967. Les pèlerins y sont nombreux à venir remerciés les Saints qui ont exaucés leurs prières.
 |
| Béquilles et cannes à l'entrée de Sainte-Anne de Beaupré [2] |
Le sanctuaire de Sainte-Anne de beaupré, accueille environ 1,3 million de visiteurs par an et est connu pour sa splendide basilique, ce qui en fait le deuxième sanctuaire le plus important de la province. On pris la Bonne-Sainte-Anne reconnue pour de nombreuses guérisons, depuis 350 ans.
 |
| Panneau à Notre-Dame-du-Cap [3] |
Dans l’oratoire Saint-Joseph des béquilles et cannes datant de la période du Frère Andrée, appelé l’homme aux 125 000 guérisons, sontsuspendues. Chaque jour, le sanctuaire continu de recevoir des dons semblables provenant de croyants. Au sanctuaire de Notre-Dame du Cap, un respect particulier est voué à la représentation de la vierge car le 22 juin 1888, la statue aurait entrouvert les yeux devant trois hommes dans la première chapelle.
Une preuve qui illustre que les touristes sont nombreux et proviennent d’une multitude de régions du monde est ce panneau du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, qui est traduit en 3 langues différentes.
Potentiel d'affaires pour le Québec
Le Québec possède donc un fort potentiel en matière de tourisme religieux qui connait un fort essor depuis les dernières années. Selon la World Religious Travel Association, ce type de tourisme représenterait un montant de 18 milliards de $US annuel dans le monde. Selon l’organisation mondiale du tourisme, 300 millions de touristes effectueraient des voyages à caractère spirituel chaque année, la moitié en seraient des chrétiens et ces derniers représenteraient la clientèle cible des sanctuaires Québécois.
Les sanctuaires du Québec on compris ce potentiel et on décidés de s’unir afin d’exploiter leur forces respectives. Ils ont ensemble commandés une étude de positionnement qui a été payée de moitié par Développement Économique Canada, nommée : Étude sur le potentiel de commercialisation hors Québec de l'offre québécoise de tourisme religieux et spirituel. Ces derniers cherchent a connaitre d’avantage la clientèle et le produit afin de mieux établir un plan de commercialisation. Leur premier défi est de se faire connaitre d’avantage et de développer les marchés cibles qui sont l’Ontario, le nord-est American et le Mexique.
En 2010, afin de débuter leur commercialisation et dans le but de se faire connaitre d’avantage, ils se sont présentés lors du congrès-expo annuel de la World Religious Travel Association, regroupant des centaines de voyagistes de plus de pays.
Pensez-vous que le Québec est prêt à rivaliser avec le reste du monde en matière de tourisme religieux ? Faites seulement penser au Vatican, la route de Compostelle...
 |
| Le vatican, Rome [4] |
Je trouve ton sujet très intéressant. Nous parlons peu de ce nouveau type de tourisme qui est en plein essor au Québec. Un "Compostelle québécois" est le titre du site Chemin des Sanctuaires. Depuis 1999, des marches sont organisées quittant l'Oratoire St-Joseph de Montréal pour aller vers la Basilique Saint-Anne-de-Beaupré. Bien que ce soit un OSBL, l'organisme charge entre 60 et 80$. Pour les marcheurs, ces frais vont jusqu'à environ 140$ selon l'organisme puisqu'ils doivent prévoir l'hébergement et leurs repas, c’est donc excellent pour l’industrie touristique québécoise. Il y a aussi beaucoup d’autres parcours qui sont suggérés tels que le Chemin des Outaouais ou le Calvaire d’Oka, pour ne nommer que ceux-là.
RépondreEffacerJe crois en effet que le Québec a un potentiel intéressant en ce qui concerne le tourisme religieux. L’histoire du Québec est intimement liée à l’Église catholique. Même si notre histoire est relativement récente, le rôle prédominant que l’Église catholique a joué lors de l’établissement des premières colonies est unique dans la région au nord du Mexique. De plus, la nomination récente de deux nouveaux saints Québécois par le pape et l’inauguration de la porte sainte de Notre-Dame-de Québec, sont tous des éléments qui aideront grandement l’épanouissement du tourisme spirituel dans la province. Je crois que le Québec a raison de miser sur son histoire religieuse pour développer davantage le tourisme. Notre climat restreint grandement la saison touristique, la province doit donc miser sur tous ses atouts pour attirer le plus de touristes possible durant la saison « chaude ».
Un autre aspect intéressant est que les marcheurs ne sont pas que des personnes religieuses; certaines personnes sont attirées par ces randonnées pour l’aspect historique et d’autres seulement pour le côté social de ces marches.
J’ai un chalet en région, dans le Bas-Saint-Laurent, et notre maison est sur le parcours d’une de ces marches. Chaque année, nous voyons de plus en plus de marcheurs et c’est très bon économiquement pour le village.
Par : Dominique D’Astous
Sources :
mailto:http://www.chemindessanctuaires.org/
mailto:http://tourisme-spirituel.info/archives/331
mailto:http://www.patrimoine-religieux.qc.ca/fr/pdf/documents/Les_centres_pelerinage.pdf
mailto:http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2014/04/20140403-064921.html
mailto:http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/12/08/002-porte-sainte-celebrations-quebec-dimanche.shtml
Merci Dominique pour ton point de vue !
RépondreEffacerJe pense comme toi que c’est possible pour le Québec de vivre un essor au niveau de son tourisme religieux. Je crois tout de même que ce qu’on à offrir ici n’est pas comparable avec ce que la réelle route de Compostelle ainsi que d’autres types de tourismes religieux ont a offrir dans le monde. Si ce type de tourisme au Québec prend réellement son essor. Ces fervents du tourisme religieux voudront certainement, a mon avis, ajouter le Québec à leur carte de visites.
J’ai hâte de voir à long terme, à quel point le tourisme religieux se développera au Québec. Il est certain que du côté économique il est très intéressant car ces touristes doivent comme tu le dis, se loger, se nourrir etc. Certains participeront aussi à d’autres activités touristiques de la province et du pays. Il vrai que la nomination de saints Québécois par le Pape, peut aussi faire connaitre davantage la province apures des pratiquant catholiques à travers le monde. Cet aspect avait échappé a ma connaissance. Il est aussi vrai que si les gens veulent entreprendre des longues marches de pèlerinage, l’hiver peut les incommoder. Le Québec est donc désavantagé à ce niveau mais je pense tout de même que le Québec et sont tourisme religieux pourrait être lucratif en concentrant les efforts de markéting sur la saison estivale ainsi qu’en trouvant des moyens d’attirer des touristes durant les saisons creuses en leur proposant des activités religieuses innovantes. Par exemple des visites avec déplacements en automobiles, circuits et rallyes automobiles etc. J'ai hate de connaitre le futur du tourisme au Québec !
Anne
Bonjour Anne,
RépondreEffacerBravo pour ton article, il est très bien écrit et structuré. Premièrement, je dois dire que cet article m’a paru très intéressant puisque je n’avais aucune idée du fait le tourisme religieux était si populaire au Québec.
Comme tu le mentionnes dans ton article, cela peut effectivement être un bon potentiel d’affaires au Québec. Après avoir fait quelques recherches à la suite de ma lecture, j’ai pu remarquer que le tourisme religieux fait partie du Plan de développement de l’industrie touristique 2012-2020 du gouvernement du Québec. Dans ce dernier, on y mentionne que « le tourisme religieux est un segment en forte croissance non seulement au Québec, mais également dans le monde »(1). De plus, on peut aussi y voir que « depuis 1995, le MCCCF a versé près de 257 millions de dollars pour soutenir l’inventaire, la protection et la restauration du patrimoine religieux. » (1) Nous pouvons donc remarquer qu’il s’agit bel et bien d’une tendance dont le gouvernement du Québec est au courant et que des stratégies sont mises en place afin de favoriser ce genre de tourisme qui apporte des retombées économiques pour la province.
En ne faisant qu’une petite recherche sur internet, on peut trouver des agences de voyages qui offrent des vacances de ressourcement; d’ordre religieux ou spirituel. Parmi tant d’autres, l’agence Spiritour, présente en France et au Canada. Leur mission est de « permettre à des individus de s’arrêter pour faire le point dans leur vie et se ressourcer, proposer des démarches de croissances personnelles et spirituelles dans le cadre d’un voyage et privilégier la rencontre avec soi et avec l’autre » (2) Il est légitime de se demander si ces agences de voyages sont un moteur important quant à la promotion des destinations religieuses et spirituelles dans le monde.
À la lumière de ces informations et des recherches que tu as effectuées pour faire ton article, est-ce que tu penses que le gouvernement aurait avantage à investir davantage dans le tourisme religieux ou Québec, ou bien si c’est un investissement qui n’en vaut peut-être pas la peine? Est-ce que des partenariats avec des agences comme Spiritour pourraient être profitables afin de faire la promotion de notre patrimoine culturel religieux?
(1) http://www.aqit.ca/telechargement/plan-dev-tour-2012-2020.pdf
(2) http://www.spiritours.com/fr
(3) http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/04/26/004-etude-ville-patrimoine-religieux-touristes.shtml
(4) http://tourisme-spirituel.info/apropos
(5) http://www.quebecregion.com/fr/quoi-faire/activites-attractions/histoire-patrimoine/tourisme-religieux
Bonjour Dany, merci pour ton commentaire ! Je vais répondre à tes questionnements car ils sont très importants pour nous aider à considérer le futur du tourisme religieux au Québec! Je pense c’est une bonne idée que le gouvernement investisse dans le tourisme religieux, car après tout les retombées économiques se feront ressentir sur plusieurs secteurs économique de la province. Tel l’hôtellerie, la restauration, le commerce de détail etc. Le ministère, depuis 1995, a versé une somme très importante, soit 257 millions de dollars pour préserver le patrimoine religieux et comme tu l’as dit dans ton commentaire, le développement du tourisme religieux fait parti du plan de l’industrie touristique 2012-2020 du gouvernement. Je pense donc que la grandeur des investissements actuels et prévisionnels du gouvernement auprès de l’industrie du tourisme religieux est déjà assez importante. De plus, tu te demandes si des partenariats avec des agents de voyages comme Spiritour pourrait aider à faire la promotion de notre patrimoine religieux. Comme je l’ai mentionné dans le commentaire précédent, déjà plusieurs entreprises québécoises offre des tours et circuits visant à faire connaitre ce patrimoine. Je pense quand même que de faire affaire avec Spiritour qui est présente au Canada et en France, comme tu l’as mentionné précédemment, pourrait aussi être un bon moyen d’aller chercher plus de clients, notamment en profitant de la position stratégique de la position de l’entreprise en France.
RépondreEffacerAnne